Les adversaires de Bruges en Champions League passés au crible: Un géant et deux costauds
Gros plan sur l’Atletico, Monaco et Dortmund, les adversaires des Brugeois
- Publié le 31-08-2018 à 08h00
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h41
Gros plan sur l’Atletico, Monaco et Dortmund, les adversaires des Brugeois. Le sort n’a pas été tendre avec le FC Bruges entre un vrai prétendant à la victoire et deux habitués des épopées européennes qui se reconstruisent. Présentation.
L’Atletico en rêve
La date est dans toutes les têtes. Elle promet de hanter les esprits en espérant aussi les guider. Le 1er juin prochain, la finale de la Ligue des Champions aura lieu au Wanda Metropolitano, l’antre de l’Atletico qui rêve d’être la première équipe depuis l’Inter Milan en 1965 à être sacrée dans son jardin.
L’idée d’une quête est tout sauf vaine : l’Atletico l’a prouvé en lançant idéalement sa saison par une victoire sur le Real avec la manière en Supercoupe.
La recette reste archiconnue avec un 4-4-2 aussi classique qu’efficace, avec un hermétisme défensif incarné par Jan Oblak, l’un des meilleurs spécialistes du monde à son poste, et la charnière Diego Godin - José Maria Gimenez.
Mais depuis le début de la saison se diffuse une idée : celle que Diego Simeone n’a jamais été aussi bien armé offensivement.
En pointe, Diego Costa et Antoine Griezmann qui a finalement décidé de rester étalent une acre complicité. Derrière eux, les alternatives se nomment Nikola Kalinic, revanchard après avoir été exclus de la sélection croate lors de la phase de groupes du Mondial et Angel Correa.
Sur les côtés, Thomas Lemar, acheté à prix d’or à… Monaco (72 millions, un record pour l’Atletico) s’est imposé comme le pendant de Koke.
Quand du banc peuvent sortir le si précieux Thomas, Vitolo ou encore Gelson Martins. Du très, très lourd.
Monaco ou le mouvement perpétuel
Une fois encore, Leonardo Jardim doit tout reconstruire ou presque. Les doigts d’une main servent à compter les titulaires rescapés de la folle saison 2016/17 marquée par ce titre de champion avec Danijel Subasic, Djibril Sidibé, Kamil Glik, Jemerson et Radamel Falcao.
Parce qu’à Monaco plus qu’ailleurs dans le football, le temps passe très vite, deux années se sont écoulées pour un projet qui reste le même : miser sur les jeunes les plus talentueux du continent pour les revendre ensuite. Résultat, en ce début de saison, les joueurs de la Principauté se cherchent.
L’arrivée de Nacer Chadli (voir S13) doit venir bonifier un collectif où, un an seulement après son arrivée, Youri Tielemans est déjà attendu comme un patron. Preuve que sur le Rocher, le temps passe plus vite qu’ailleurs.
Dortmund va toujours très vite
Briser l’hégémonie du Bayern Munich s’annonce compliqué. Comme l’a été la succession de Thomas Tuchel. Peter Bosz s’y est cassé les dents l’an passé, Peter Stöger a limité la casse et Lucien Favre, pisté de longue date, est arrivé avec ses convictions et sa connaissance de la Bundesliga.
L’ancien entraîneur du Hertha Berlin ou de Mönchengladbach aura besoin de temps pour mettre en place son projet de jeu ambitieux mais, dans le sillage d’un Axel Witsel déjà taille patron, les promesses existent.
Si la charnière centrale Manuel Akanji - Abdou Diallo (plus grosse recrue de l’été à 28 millions) reste jeune, elle se veut aussi moderne. Au milieu, Julian Weigl n’est finalement pas parti et devant, un avant-centre, Paco Alcacer, a fini par arriver quand Shinji Kagawa pourrait lui partir. Sans pour autant affaiblir le potentiel du Borussia qui a fait de la rapidité d’exécution son fond de commerce.